Série Limitée, Disponibles 3 Mois
Découvrez l’exposition photo éphémère de Ken en ligne, disponible uniquement pendant trois mois !
Chaque trimestre, Ken dévoile une sélection exclusive de tirages Fine Art en édition ultra-limitée. Ces clichés numérotés et signés, imprimés sur un papier d’exception, sont disponibles en seulement 5 exemplaires, renforçant ainsi leur rareté et leur valeur artistique.
Une fois l’exposition terminée, ces œuvres disparaissent du catalogue et ne seront plus disponibles à la vente !
Du 8 avril au 8 juillet : SELMA – L’après Martin Luther King
18 clichés soigneusement sélectionnés
Formats disponibles : 30×40 cm & 50×70 cm
Tirages Fine Art sur papier d’exception, signés et numérotés (5 exemplaires maximum par photo)
Prix : 350€ (30×40 cm) – 650€ (50×70 cm)
Disponibilité : 3 mois seulement – Après, ces clichés ne seront plus disponibles à la vente !
Chaque photographie raconte une histoire, une rencontre, une émotion capturée dans l’instant.
SELMA, c’est une exploration de la lumière et des regards, une série où chaque cliché révèle une part d’intime et d’universel.
SELMA, l'après Martin Luther King La genèse ou l’histoire de la marche qui a mis fin à l’apartheid électoral
Novembre 1963 :
Le président Kennedy est assassiné. Lyndon B. Johnson lui succède et reprend, sans aucune passion, la volonté de JFK de mettre fin à la ségrégation raciale qui fait encore rage aux États-Unis.
« Tout a changé mais rien ne change ».
1965 :
Des milliers d’afro-américains ont été lynchés depuis la signature de l’abolition de l’esclavage en 1865, porté par le 13 ème amendement et les promesses du 14 et 15èmes amendements ne sont toujours pas tenues dans les États sudistes.
Auréolé de son prix Nobel de la Paix obtenu une année plus tôt, le pasteur Martin Luther King, fervent militant pour la paix et contre la pauvreté, est à la tête du mouvement de protestation contre les actes de ségrégation raciale qui sont monnaie courante dans de nombreux États tels que la Louisiane, le Mississippi, l’Arkansas, la Georgie, la Caroline du Sud, la Floride et l’Alabama où les autorités locales sont gangrénées par les idées et les membres du Klu Klux Klan.
C’est en Alabama, sur les premiers mois de 1965, que la ville de Selma va rentrer dans l’histoire de son pays.
L’assassinat du militant Jimmie Lee Jackson, par un policier blanc, donne naissance à la première marche de Selma. Quelques minutes avant son meurtre, Jimmie faisait partie du cortège d’une manifestation pacifique contre les obstacles mis à l’inscription pour le vote des personnes noires par le gouverneur Georges Wallace.
Menée par Hosea Williams, Amelia Boynton et John Lewis, cette marche entre Selma et Montgomery ne dépassera pas le pont Edmund Pettus où la police charge les 600 manifestants.
Les terribles coups de matraques portés dans la brume des gaz lacrymogènes feront plus de 80 blessés et ce dimanche 7 mars prendra le nom, sans équivoque, de Bloody Sunday. Les images tournées par les chaînes de télévision présentes ce jour-là font le tour du pays et donnent un écho encore plus puissant au combat pour les droits civiques.
« Tout a changé et tout changera ».
Une deuxième marche est organisée deux jours plus tard et cette fois-ci, celui qui a prononcé le célèbre « I have a dream » est présent aux côtés d’une foule plus dense que lors de la première marche. Malheureusement, le résultat reste le même : la marche ne dépasse pas le pont, Martin Luther King pressent que la police risque à nouveau de charger et il demande aux manifestants de faire demi-tour.
Il faudra attendre le 25 mars et la dernière marche pour que le cortège, fort cette fois-ci de 25 000 manifestants noirs et blancs, puisse relier Selma à Montgomery (où Rosa Parks refusa de se lever dans un autobus, en 1955, pour laisser sa place à un passager blanc dans la partie réservée aux personnes de couleur).
Cette dernière marche de mars fait vaciller le système d’apartheid des États racistes et elle gagne l’approbation de l’opinion publique.
Cinq mois plus tard, Lyndon B Johnson entérine définitivement le droit de vote des noirs américains en imposant au congrès américain la promulgation de la loi du Voting Rights Act qui interdit les discriminations raciales entravant l’inscription sur les listes électorales et l’exercice du droit de vote.
BACK TO SELMA : L’intention photographique et humaine
En 2005, huit années avant d’avoir un premier appareil photographique entre mes mains, je découvre le livre Freedom. Plus de cinq cent pages pour un poids supérieur à celui d’un pavé. « Une histoire photographique de la lutte des noirs américains » est son sous titre pour ce pavé, lancé contre les fenêtres de ma vie. Un éveil. À la page 393, on y voit une image d’archives où la foule fuit sous la haine de la police, c’est une image de Selma le 7 mars 1965. Mon éveil. Un jour, j’irai à Selma arpenter ses rues, ressentir son histoire.
En 2021, ma série photographique sur mes amis de la rue « Mémoires d’Oubliés » remporte le Prix du Jury et le Prix du Public aux Nuits Photographiques de Pierrevert. Une des deux récompenses m’envoie à Selma en novembre 2022. Je me perds volontairement dans ses rues tout en cherchant à trouver ma réponse à cette question existentielle : qui suis-je ? À cet instant précis, sur le pont de Selma, je suis celui qui est en totale admiration devant la grande humilité des marcheuses et des marcheurs de 1965 que je croise et qui vivent encore dans la ville.
« On a fait ce que d’autres auraient fait à notre place, rien de plus ». Non, elles et ils sont plus que ça, elles et ils sont l’Histoire, un espoir pour toutes les minorités, de couleur, de genre, de religion (…) asservies dans ce monde.
Je reviendrai à Selma, je me le promets.
Janvier 2023, la Mairie de Saint-Médard-en-Jalles s’est directement positionnée pour porter mon projet photographique : repartir à Selma pour y rencontrer à nouveau des marcheuses et marcheurs mais avec cette fois-ci, en poche, une question que je vais poser aux centaines d’âmes que je pars rencontrer en mars 2023.
« Pensez-vous que le rêve de Martin Luther King s’est réalisé ? »
Leurs réponses amènent mon esprit à penser à Spike Lee, au brûlot qu’est son art cinématographique, à la dernière scène du générique d’ouverture de MALCOM X où l’on voit Rodney King se faire tabasser par des policiers, à Do The Right Thing dans lequel l’assassinat de Rakeem prophétise celui Georges Floyd.
Il faut que j’aille à Brooklyn, berceau du réalisateur afro-américain pour continuer à explorer l’héritage de Martin Luther King. Que j’arpente les rues de New York où le Martin Luther King Day est célébré si fort chaque année.
Fin août 2023, le séjour passé à New York me permet de connaître le point de vue de ses habitants sur l’évolution des droits civiques aux États-Unis. L’exposition Selma, l’après Martin Luther King, est née.
Pourquoi choisir un tirage d’art éphémère ?
- Exclusivité garantie : Chaque tirage est une pièce rare, numérotée et signée
- Qualité musée : Papier Fine Art haut de gamme, rendu exceptionnel
- Valeur assurée : Une édition limitée qui prend de la valeur avec le temps
- Un engagement artistique : Soutenir la photographie d’auteur et une démarche singulière
📢 Ne laissez pas passer l’opportunité d’acquérir une œuvre unique. Une fois l’exposition terminée, ces clichés ne seront plus disponibles !